L’association « Oasis Citadine » est la première ferme urbaine collaborative de Montpellier. Située sur le domaine viticole du Château de Flaugergues à l’Est de la ville. C'est un lieu collaboratif vecteur de lien social, visant à sensibiliser le plus grand nombre à la permaculture et aux enjeux de la protection de l’environnement. 90 membres actifs œuvrent sur la ferme, et ses produits sont partagés entre tous. En moins de deux ans, les 8000 m² de cultures de vignes ont été transformés en une oasis de biodiversité. Trois emplois ont aussi été créés. Récit d’une belle aventure.
Après huit années de suspension, la France, représentée par les ministères en charge de l’Agriculture et de la Recherche, avec l’appui de l’Inrae, du Cirad et d’Agreenium, fait son retour, dès le 1er janvier 2021 au sein du PRC (Programme de recherche en collaboration) « Gestion des ressources biologiques pour des systèmes agricoles durables » de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
La 7ème édition du concours de l’innovation alimentaire région Île-de-France a permis de sélectionner 15 finalistes pour lesquels le public doit se prononcer. C'est jusqu'au 1er septembre. Parmi eux, plusieurs sont représentant de belles démarches de l'agriculture urbaine.
Le 17 septembre 2020, La FoodTech vous donne rendez-vous à la Salle Devosge à Dijon pour explorer la thématique de la transition alimentaire.
Urban Cuisine lance trois produits innovants pour que chacun puisse cultiver, directement chez soi, ses fruits et légumes frais. Après plus d'un an de recherche et développement pour leur mise au point, une campagne sur Ulule a été mise en place, depuis le 20 mai, pour commercialiser les premiers kits.
Mise en lumière dans le cadre de l’appel à projets 2020 "Quartiers Fertiles" de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU), la micro-ferme Bio-du-Château de Lorient (Morbihan) lancée en 2019 est d’ores et déjà citée parmi les initiatives inspirantes pour les collectivités qui souhaitent faire de l’agriculture urbaine un levier de renouvellement urbain. Et pour cause : cette expérimentation récolte déjà ses premiers fruits et légumes, au propre comme au figuré, répondant au double objectif de production et de dynamisation sociale fixé par la ville de Lorient et le porteur opérationnel du projet, Optim’ism, association déjà très active sur le pays de Lorient.
Dans la partie "se nourrir", la Convention citoyenne pour le climat a élaboré des projets, sur la future PAC : "Faire muter notre agriculture pour en faire une agriculture durable et faiblement émettrice de gaz à effet de serre, basée sur des pratiques agroécologiques, en misant sur l'enseignement agricole et en utilisant les aides de la PAC comme levier".
Le CNFPT des pays de la Loire organise un webinaire sur l' "achat de denrées alimentaires : les marchés publics au service de la qualité et de la proximité ? ", le 30 juin 2020 à 11h30.
Souveraineté alimentaire. L’expression est devenue un leitmotiv depuis la crise du Covid-19, laquelle a révélé, pour beaucoup, les failles du système alimentaire mondialisé. Alors que l’ONU met en garde contre "une crise alimentaire mondiale", où en sommes-nous en terme de production et d’échange à cette échelle ? Comment se positionne l’Union européenne ? C’est à ces questions que répondront les 26èmes Controverses européennes, organisée par la Mission Agrobiosciences-INRAE en partenariat avec l’Académie d’Agriculture de France, Agreenium et la FNCuma. A suivre le 29 juin 2020 à 14h30.
À la faveur de la crise sanitaire, du choc provoqué par la vision de rayons vides dans les supermarchés et des pertes importantes du secteur agricole, la souveraineté alimentaire est dans l’air du temps : c’est sur cette « prise de conscience générale » que l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) compte rebondir pour « déverrouiller » un certain nombre de dossiers, en faisant de la « relocalisation de l’agriculture » la pierre angulaire d’un plan de relance présenté début juin.
La photographe Evaine Merle a expérimenté le wwoofing à travers la France. En Haute-Corse, la jeune femme a passé plusieurs semaines dans une ferme bio où l’on cultive bien plus que des légumes. Article de la revue Village
Philippe Bréard
En raison des mesures de confinement liées au coronavirus, 90 000 plantes n’ont pu être cultivée pour fleurir la ville, comme c’est le cas chaque printemps, au Havre. La ville a ainsi saisi l’opportunité de faire germer un nouveau projet : un potager de démonstration dans les jardins de l’hôtel de ville. Un bénéfice pour le cadre de vie des Havrais, qui redécouvrient les bienfaits de la nature en ville.
Jean-Pierre Raynaud, président de la Commission agriculture de Régions de France, et les élus régionaux en charge des questions agricoles et alimentaires, livrent leurs enseignements pour l’après Covid-19 (Tribune publiée le 3 juin 2020 dans La France Agricole )
Dans la transition alimentaire post crise, les collectivités territoriales peuvent agir, et les villes l'ont démontré pendant la crise sanitaire. C'est l'objet de l'étude réalisée par France Urbaine avec les associations Resolis et Terres en villes publiée le 28 mai 2020. A partir d'une enquête à laquelle ont répondu 30 villes et agglomérations et cinq chambres d'agriculture, l'étude met en avant les diverses réponses déployées dans l' urgence par les grandes villes et intercommunalités pour "remplacer les segments des circuits affectés par les décisions sanitaires, tout en renforçant les actions de solidarité à l’égard des publics fragilisés".
Des journées d'études et de recherche se tiendront à Roubaix, les 15 et 16 octobre 2020 sur les thèmes “Transition écologique et quartiers populaires. Construire la gouvernance alimentaire territoriale locale : sols, mobilisations populaires et expérimentations”.
Le salon PRODURABLE a lieu cette année, les 7 et 8 septembre 2020 au Palais des Congrès de Paris, porte Maillot. Il met en place plusieurs sessions et colloques, dont une Master Class sur le thème de "nourrir la ville demain", le 7 septembre, de 14h à 18h. Un programme alléchant!
Stéphanie Gay Torrente directrice du SMCL nous présente la nouvelle organisation du salon. Un travail de reconfiguration de l’offre qu’elle souhaite "au plus près des attentes des visiteurs". Les Atmosphères, espaces de conférences thématisés, seront en adéquation avec les secteurs qu’elles concernent. Explications.
Avec la pandémie liée au coronavirus, la vente directe de produits frais par les agriculteurs, et les circuits courts n’ont jamais eu autant de succès. En parallèle, se sont développées ou amplifiées les ventes via les plateformes, associant ou non la partie logistique. Déjà plébiscité par le consommateur, ce système de production est amené à se développer.
La mise en place du LAB 3S Sols, Savoirs, Saveurs, avec plusieurs partenaires sur le Campus de l’innovation de l’IRD* de Bondy ( Seine-Saint-Denis) illustre la possibilité pour un territoire d’inventer des solutions nouvelles, autour de l’agriculture urbaine et l’alimentation durable. La ville s’engage pleinement dans cette démarche.
Et si, depuis la crise sanitaire, les Français plébiscitaient les circuits courts ? La sociologue économiste Yuna Chiffoleau livre les premières conclusions d’une vaste enquête, sur France Inter.
