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Quels enjeux de l'aménagement du territoire en Essonne ?

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Lors de l’Université des mairies de l’Essonne (91) qui s'est tenue le 24 mai, la table ronde sur l’aménagement urbain, «Comment réinventer la ville de demain" a permis des éclairages sur  les nouvelles règlementations et l'objectif du ZAN pour 2050. Plusieurs élus et experts ont apporté leur avis et éclairage, notamment Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de la région Île-de-France, président du Grand Paris et maire de Mennecy.  

A la table ronde en question, Jean-Philippe Dugoin-Clément a témoigné aux côtés de Nicolas Méary, maire de Brétigny-sur-Orge, et  Anne Blondeau, directrice générale adjointe grands projets et renouvellement urbain chez l’aménageur Citallios. Un des points à retenir : "’il est nécessaire d’adopter une approche systémique de la ville. Elle a en effet été longtemps considérée par pôles séparés, tels que le logement, l’éducation, la santé,... Pour répondre aux défis environnementaux et de résilience, l’aménagement du territoire doit être maintant pensé dans sa globalité". Les outils d'urbanisme doivent y contribuer.

Les enjeux de la démarche "Zéro Artificialisation Nette" dans l’Essonne

Tout le défi de cet objectif ZAN est l'ambiguïté autour de la notion d’artificialisation. En effet, les élus ont des difficultés à désigner ce qui est artificialisé et ce qui ne l’est pas.
De plus, les différents territoires français ne sont pas égaux face à la nécessité de changement impulsé par la loi “Climat et Résilience”. L’Essonne est très attractif et conquiert beaucoup de nouvelles populations, il doit être capable de les accueillir, cela signifie des dépenses supplémentaires pour les élus, surtout depuis l’exonération de la taxe d’habitation qui ne permet plus d’équilibrer la balance des paiements.
Ainsi, les acteurs de la table ronde évoquent la nécessité d’un cadre étatique de financement permettant de retrouver un cercle vertueux afin d’encourager les collectivités à accueillir les nouveaux habitants. Cela implique également la conception de nouveaux modes d’habitations. Les élus considèrent ainsi la démarche ZAN comme une “contrainte utile” et invite à penser autrement certains projets d’aménagement, par exemple, autant de zones commerciales en Essonne, est-ce utile ?

Un exemple concret : la démarche de la Ville de Ris-Orangis

La Ville de Ris-Orangis (91), en partenariat avec le Cerema et le bureau d’études Sol Paysage, a lancé le 17 mai 2022 son projet de Territoire Zéro Artificialisation Nette (T-ZAN). La commune était en effet lauréate de l’Appel à Manifestation d’Intérêt ZAN lancé par l’ADEME*.
Ris-Orangis est un territoire de 870 ha de seconde couronne francilienne, soumise à une forte pression foncière, avec la nécessité de préserver des espaces naturels et agricoles tout en répondant à des besoins de développement urbain et économique. Engagée depuis plusieurs années dans le renouvellement urbain et la transition écologique, la ville souhaite aller encore plus loin : ce projet de T-ZAN considère le sol comme une ressource à part entière qui assure des fonctions écologiques essentielles dans l’écosystème. Des enquêtes de terrain permettent d’identifier les espaces à préserver ainsi que les potentiels de renaturation et de densification urbaines. Cela permet de d’adapter les politiques d’aménagement du territoire dans cet objectif ZAN.

La nature en ville

Pour répondre aux questions de la gestion de l’eau, des îlots de chaleur, de la qualité de l’air, la création d’espaces naturels et de jardins familiaux et une solution efficace.

Anne Blondeau de Citallios prône “la reconstruction de la ville sur la ville”

En d’autres termes : réaménager et optimiser des espaces, tels que la la réhabilitation lourde d’immeubles, ou encore la reconversion de friches comme l’écoquartier Rouget-de-Lisle à Poissy (78) . 

Aménager le territoire aujourd’hui : les effets de la loi “Climat et Résilience”
L’époque contemporaine est marquée par un basculement dans la manière d’organiser le territoire, cela se traduit concrètement par la loi "Climat et Résilience" du 22 août 2021. Cette loi, qui concerne un grand nombre de secteurs (publicité, consommation, environnement, transport, immobilier, urbanisme, énergie, agriculture, production et travail), entend accélérer “la transition de notre modèle de développement vers une société neutre en carbone, plus résiliente, plus juste et plus solidaire”.

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