Il s'agit d’évaluer la valeur ajoutée des serres sur toit dans l’agriculture et l’immobilier

La SERR’URE, serre urbaine basse énergie, a été construite en 2021, à l’initiative du Centre de recherches en agriculture urbaine (C-RAU). Elle a été implantée sur le toit d’un bâtiment de Gembloux Agro-Bio Tech (Université de Liège) grâce au projet européen GROOF* . Un bilan est proposé le 2 février à Liège - Recherche, Innovation, Support et Entreprises (RISE).

Après deux années de fonctionnement de la SERR’URE, le Pr Haissam Jijakli (C-RAU) dévoilera un premier bilan permettant de répondre en partie à ces questions. Inspirés par la SERR’URE et GROOF*, deux projets de serre en toiture sont en effet en cours de développement à Bruxelles et à Charleroi. Ils seront exposés respectivement par plusieurs experts et professionnels (voir encadré), sous le prisme du modèle économique et d'une stratégie innovante de rénovation du bâti. .

Baisser l'emprunte carbone 

Les activités réalisées dans la SERR’URE ont pour but d’évaluer la valeur ajoutée des serres sur toit dans l’agriculture et l’immobilier. Les économies énergétiques afin de diminuer l’empreinte carbone sont-elles réelles en connectant la SERR’URE à un bâtiment ? Peut-on bénéficier de l’énergie décarbonée produite en y implantant des panneaux photovoltaïques qui ne perturbent pas la croissance des plantes ? Peut-on se passer de fertilisants issus de la pétrochimie ? Une activité économique rentable et locale est-elle envisageable ?
Un sujet à la croisée de différents enjeux, qui promet d’être riche et inspirant pour penser les projets immobiliers de demain avec une approche systémique

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