Les villes regorgent de sols imperméabilisés confinés sous le béton, l’asphalte, les dalles ou encore le bâti. Certains de ces espaces sont techniquement en mesure de faire l’objet d’une renaturation, c’est-à-dire un retour à la pleine terre voire d’un retour à l’état naturel, agricole ou forestier.Un atelier en webconférence sur ce sujet est proposé par Marc Barra et Gwendoline Grandin, écologues de l'ARB îdF, L'Institut Paris Region, le 1er avril de 14h à 17h.
Pour ses 20 ans, la Mission Risques Naturels (MRN) lance la première édition des « Trophées Bâtiments Résilients », en partenariat avec l’Agence Qualité Construction (AQC) et Construction21, avec le soutien de la Fédération Française de l’Assurance (FFA) et du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire (MTES). Ce concours donne l’opportunité, pour les porteurs de projet, de valoriser leurs bâtiments adaptés à un ou plusieurs aléas naturels et climatiques.
L’Observatoire de l’immobilier durable (OID) et le Plan bâtiment durable ont organisé, le 5 mars, une matinée de réflexion sur la place de l’immobilier dans l’objectif zéro artificialisation nette (Zan). L’occasion de discuter des opportunités et des leviers dont disposent les acteurs du secteur immobilier pour lutter contre l’artificialisation des sols.
Les Jardins Perchés vient d'être livré par Tour(s) Habitat. L’originalité de cette opération est d’avoir associé la construction de 76 logements sociaux à la création d’une ferme maraîchère urbaine professionnelle se développant à la fois sur le toit terrasse de la résidence (serre de près de 800 m2) et au sol, avec un espace de maraîchage de 1 200 m2.
Un temps de repas avec des aliments qui ont du goût. C’est ce que la clinique Pasteur, à Toulouse, a voulu offrir à ses patients et ses salariés (1200 repas quotidiens), en réservant un toit à la création d’un potager. 200 jardinières ont été installées au quatrième étage du bâtiment de cancérologie, réservé à l’ambulatoire.

L’Association française des toitures et façades végétales (Adivet) élargit son domaine d’action à l’agriculture urbaine. Groupe de travail spécifique, publication d’un livret de recommandations techniques, ouverture vers de nouveaux réseaux professionnels... Au-delà de la végétalisation ornementale, toitures et façades sont devenues des supports stratégiques pour l’agriculture dans les villes. Rencontre avec son président, Christophe Juif et sa directrice Sophie Rousset-Rouvière.
Les quatre soeurs Améla, Bérengère, Philippine et Louise du Bessey ont créé Bien Elevées, maison d’agriculture urbaine qui fait pousser en plein Paris du safran. Lauréates des Parisculteurs saison 2, elles cultivent le crocus sativus sur 5 toits dans la capitale et alentours. Elles viennent d'être récompensées par un nouveau trophée, dans la catégorie "reproductible". Explication sur leur démarche.
Conçu et réalisé par la start-up Agripolis en 2016, le potager urbain installé sur le toit de l'hôtel Mercure à Boulogne Billancourt (92) répond à la stratégie de développement durable défendue par le groupe Accor. A sa troisième année d'exploitation, il permet d'alimenter le restaurant. Et même plus !
L'Université de la Chaire Eco-Conception a eu lieu le 7 novembre 2019, à Marseille autour de la question : comment s’adapter au changement climatique? Les chercheurs et entreprises ont apporté des éclairages sur les villes résilientes. Une partie de la conférence a été consacrée à la nature en ville.
Pour Christine Leconte, Présidente de l’Ordre des architectes d’Île-de-France "Réparer la Ville", doit être désormais un objectif partagé, au sein de notre profession comme parmi nos interlocuteurs, pouvoir publics, maitres d’ouvrage, entreprises, acteurs économiques du bâtiment…
Devenu spécimen d’une nouvelle fabrique de la ville, l’expérience parisienne des Grands Voisins essaime dans toute la métropole – notamment à Nanterre, avec le projet « Vive les Groues ! ». L’agriculture urbaine fait des habitants les acteurs de ces nouveaux projets d'aménagement.
L'Atelier d'Architecture Autogérée (AAA) à qui l'on doit les Agrocités de Gennevilliers et de Bagneux, inaugurées en juillet 2019, a initié sa politique de développement durable dans les villes dès 2008 : R-Urban, dont les valeurs de résilience et d'auto-gestion guident la stratégie.
La manifestation « Capital agricole – Chantiers pour une ville cultivée » déterre les liens qualitatifs entre production agricole et production urbaine, entre le cultivé et l’habité.