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Daniel Breuiller, vice- président de la Métropole du Grand Paris : "Il faut valider la durabilité des projets"

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Daniel Breuiller, vice-président de la métropole du Grand Paris, tire le bilan des Rencontres agricoles du Grand Paris qui se sont tenues au cours de l'année 2019. L'élu en charge de la Politique de la nature et de l’Agriculture urbaine est très satisfait des échanges qui ont montré l'engouement sociétalpour ce sujet et la nécessité d'échanges entre acteurs. 

Comment sont nées les rencontres autour de l’agriculture urbaine, au sein de la Métropole du Grand Paris ?

Fin 2017, Patrick Ollier (président de la Métropole du Grand Paris, ndlr) étendait ma délégation en me confiant l’agriculture urbaine, sujet qui me passionne. Métropole et agriculture urbaine peuvent être considérées, à première vue, comme antinomiques. C’est vrai que la métropole est concernée avant tout par l’équipement, le développement économique, le rééquilibrage mais rarement l’agriculture. Pourtant, il ne se passe pas une semaine sans qu’un jardin naisse quelque part dans le Grand Paris. Pour construire une politique agricole métropolitaine, il faut donc s’appuyer sur ce qui se fait de mieux, sur les connaissances les plus abouties. D’où l’idée de lancer ces rencontres avec Enlarge your Paris. Voilà la genèse du projet, monté également avec l’expertise d’AgroParisTech, qui fournit un travail remarquable, à la fois prospectif, d’analyse, et d’évaluation sur ce qu’est l’agriculture urbaine.

Aujourd’hui, l’agriculture urbaine est plébiscitée par tous, des acteurs associatifs aux grands comptes de l’immobilier. Les promoteurs intègrent des projets d’agriculture urbaine. C’est effectivement un élément très positif, cela correspond à une demande sociale, à une prise de conscience de la plupart des sociétés immobilières que ces enjeux sont importants. Mais si on s’en tient à livrer un espace d’agriculture urbaine, sans se demander comment il va être animé, on passe à côté de l’essentiel, car l’essentiel n’est pas d’avoir des bacs sur un toit, c’est d’avoir la capacité de faire vivre un projet de vie sociale autour de l’agriculture urbaine. Il faut pour développer ces usages, des accompagnements dédiés. Il faut s’assurer de la durabilité, comme lorsque l’on plante des arbres, ils seront encore là deux ans plus tard. Il faut se préoccuper de la question des usages.

 

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